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L’ONISR (Observatoire Interministériel de la Sécurité Routière) vient de publier les chiffres de la sécurité routière pour le mois de février 2025, Selon les estimations, 195 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine, contre 227 en février 2024, soit une baisse de 14 %. Les piétons sont les principaux concernés par cette amélioration, avec 18 décès en moins. Les automobilistes enregistrent 8 décès de moins, et les usagers de deux-roues motorisés, 5 de moins. La mortalité des cyclistes reste stable. Les personnes âgées de 65 ans et plus sont nettement moins touchées, avec 19 décès en moins. La baisse est plus marquée en agglomération (-32 %) que sur les autoroutes (-8 %) ou les routes hors agglomération (-3 %). Côté blessés graves, 914 personnes ont été recensées en février 2025. Cela représente une diminution de 9 % par rapport à février 2024.Les plus fortes baisses de blessés concernent les deux-roues motorisés (-17 %) et les piétons (-14 %).

Sécurité routière : 195 morts en février 2025 : Une baisse qui ne doit pas masquer l’urgence d’agir

Les derniers chiffres publiés par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) font état de 195 décès sur les routes de France métropolitaine en février 2025, contre 227 en février 2024. Cela représente une baisse de 14 % de la mortalité routière sur un an.

Une diminution notable, notamment :

  • chez les piétons (-18 décès),

  • les automobilistes (-8 décès),

  • et les usagers de deux-roues motorisés (-5 décès).

Les personnes âgées de 65 ans et plus ont également été moins touchées (19 décès en moins), et les zones urbaines ont connu une nette amélioration, avec une baisse de 32 % des décès en agglomération.

Le nombre de blessés graves est lui aussi en recul : 914 personnes en février 2025, soit 9 % de moins qu’un an auparavant. Les progrès les plus marqués concernent les usagers vulnérables : deux-roues motorisés (-17 %), piétons (-14 %), automobilistes (-5 %).

Un chiffre qui ne doit pas être perçu comme une victoire

Si cette baisse est encourageante, elle ne peut être interprétée comme un succès. 195 vies perdues en un seul mois rappellent l’ampleur persistante de l’insécurité routière. Chaque victime est une personne, une famille touchée, un avenir brisé.

Face à cela, l'association Victimes Solidaires appelle à une remobilisation collective autour des enjeux de sécurité routière. Prévention, vigilance, aménagements routiers, respect des règles : il est urgent de replacer la vie au cœur des priorités.

Victimes Solidaires, toujours aux côtés des victimes et de leurs proches

Depuis sa création, Victimes Solidaires s’engage au quotidien pour :

  • accompagner les victimes de la route dans leurs démarches médicales, juridiques et sociales,

  • soutenir les familles endeuillées ou fragilisées,

  • faire entendre la voix des victimes dans le débat public et les politiques de sécurité routière.

Chaque accident évité, chaque drame prévenu, est une victoire. Mais tant que des vies seront fauchées sur nos routes, notre mobilisation restera entière.

Vous avez été victimes d'un accident de la route, nos bénévoles restent à votre écoute. Contactez nous en cliquant sur ce lien : Accueil victimes

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Vos questions, nos réponses

Qui va déterminer mon droit à indemnisation ?

Si vous êtes passager d’un véhicule, piéton ou cycliste, pas de difficultés : la loi vous garantit une indemnisation intégrale. C’est l’assureur du véhicule vous transportant (pour les passagers) ou l’assureur du véhicule adverse qui devra vous indemniser. Dans les autres cas, pour déterminer votre droit à indemnisation, le procès-verbal de police ou de gendarmerie est une pièce essentielle. Il va permettre de déterminer les circonstances de l’accident et les fautes éven­tuelles des conducteurs. Votre indemnisation en dépend si vous étiez conducteur au moment des faits. Si vous n’avez commis aucune faute de conduite, votre droit à indemnisation est total. Si on peut vous reprocher une faute, votre indemnisation risque d’être réduite selon la gravité de cette faute. Tout cela, c’est le procès-verbal d’accident qui va le déterminer. Soyez vigilants, l’expérience démontre qu’un grand nombre de procès-verbaux sont imprécis, incomplets. Parfois ce sont les situations qui sont litigieuses. Enfin, n’ignorez pas que les assureurs ont, entre eux, des conventions qui prévoient, dans certaines circonstances un partage de responsabilité automatique qui réduira d’autant votre droit à indemnisation. Pour éviter ces pièges, il faut agir rapidement et ne pas hésiter à prendre conseil.


Sans procès-verbal, comment démontrer la qualité de piétons, de cyclistes ou de passagers afin d'obtenir rapidement une provision ?

Certes la Loi Badinter du 5 juillet 1985 garantit l’indemnisation des victimes qui n’étaient pas conductrices au moment de l’accident. Néanmoins, la difficulté sera de démontrer votre qualité de piéton, de cycliste ou de passager. Devoir attendre le procès-verbal pourrait prendre plusieurs mois et retarderait d’autant toute provision. Il existe néanmoins des moyens simple pour démontrer que vous n’étiez pas conducteur. Pour les passagers, une attestation du conducteur fera l’affaire. Dans les autres cas, il est conseillé de demander au commissariat ou à la gendarmerie chargé de l’enquête un « triplicata d’accident », formulaire simplifié constatant l’accident et l’identité des personnes impliquées. On peut aussi produire des articles de presse mentionnant que la victime était cycliste ou piéton. Ces preuves sont admises par les tribunaux et doivent satisfaire votre assureur.


En cas d'accident de la route, doit-on attendre d'obtenir le procès-verbal pour obtenir une provision ?

La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un droit à indemnisation intégrale pour certaines catégories de victimes : les passagers d’un véhicule, les piétons ou les cyclistes heurtés par un véhicule, les conducteurs ayant quitté le volant au moment de l’accident et considérés dès lors comme piétons. Dans tous ces cas, sauf faute exceptionnellement grave (et rarement retenue) de la part des victimes, l’indemnisation est acquise quelque soient les circonstances. Plus besoin d’attendre les conclusions de l’enquête sur les responsabilités pour déclencher les premières demandes de provisions sur votre indemnisation définitive. Ainsi, le processus indemnitaire pourra commencer sans attendre d’obtenir la copie du procès-verbal. Parfois, les assureurs jouent la montre afin de gagner du temps. En théorie, si la victime n’était pas conductrice au moment de l’accident et que cela peut être prouvé, une provision doit être versée sans délai et une expertise médicale doit être mise en place.


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